Il est important d'exiger que cette loi est respectée, car elle protège l'environnement, les garanties de l'eau propre et de l'air pur. C’est un mécanisme pour le contrôle des projets de développement, afin de s'assurer que ces projets peuvent vraiment bénéficier les communautés autochtones.
Le droit au consentement libre, préalable et éclairé est indiqué dans les lois nationales et internationales, et peut être appliqué dans la défense des terres et des territoires contre les projets qui causent des dommages irréparables.
Il est important d'avoir toutes les informations sur les impacts potentiels des projets de développement sur l'environnement, la communauté et les gens. L'information devrait être disponible d'une manière dans laquelle tout le monde peut comprendre, et dans la langue maternelle des personnes que les projets affecteront.
Il est important que les communautés autochtones obtiennent suffisamment de renseignements avant le début d'un projet afin d'avoir une discussion précise sur les changements potentiels.
Le processus de négociation entre le gouvernement et les peuples autochtones doit être exempt de menaces, des pots-de-vin et de toute manipulation par le gouvernement.
Pour les peuples autochtones, le droit au consentement libre, préalable et éclairé est un droit fondamental, inhérent et inaliénable. Ce droit est un aspect essentiel et impératif dans tout projet qui concerne nos peuples et il ne peut pas nous être refusé. Selon le droit international, le consentement libre, préalable et éclairé nous assure dans la communauté autochtone le pouvoir de décider librement des projets qui pourraient nous bénéficier, nous et les générations futures, tout en respectant notre culture, notre vision du monde et nos valeurs.
En tant que peuples autochtones nous avons le droit de décision sur tout ce qui peut altérer nos terres tel qu’il est stipulé dans la Déclaration sur les droits des peuples autochtones ainsi que dans la Convention 169 de l’Organisation international du travail et qui reconnaissent le droit au consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause. Ces mesures affirment les droits des peuples autochtones et oblige les états à respecter ce droit.
Aucune exploitation ne peut être faite sur nos terres sans appliquer au préalable l’article trente-deux de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Ce droit affirme que les états doivent obtenir le consentement préalable, libre et éclairé des peuples autochtones avant que tout projet de développement, pouvant altérer les terres et les ressources des peuples autochtones, ne soit approuvé; notamment en ce qui concerne la mise en valeur, l’utilisation ou l’exploitation des ressources minérales, hydriques ou autres.
En tant que peuples autochtones nous avons le droit de vivre dans des communautés sûres, et quand il y a des changements qui s'opèrent sur nos terres nous devrions revendiquer l'application de l’article 29 de la Déclaration des Nations-Unis sur les droits des peuples autochtones. Cet article affirme que les peuples autochtones doivent accorder leur consentement préalable, libre et éclairé avant que des matières dangereuses ne soient stockées ou déchargées sur leurs terres.