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L’article dix-neuf de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones déclare : Les États se concertent et coopèrent de bonne foi avec les peuples autochtones intéressés — par l’intermédiaire de leurs propres institutions représentatives — avant d’adopter et d’appliquer des mesures législatives ou administratives susceptibles de concerner les peuples
autochtones, afin d’obtenir leur consentement préalable, donné
librement et en connaissance de cause.

Pour les communautés autochtones, le droit au consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause est soutenu par l’article 10 de la Déclaration des Droits des Peuples Autochtones de l’ONU. Il déclare que les gouvernements ne peuvent ni déplacer les communautés autochtones de leurs terres ou territoires par la force, ni effectuer des projets sur les terres des peuples autochtones sans leur consentement préalable, libre et éclairé.

Je suis un autochtone. J’ai donc le droit au consentement préalable, libre et éclairé, mais les gouvernements élaborent beaucoup de stratégies afin de ne pas respecter ce droit. Une des stratégies est d’identifier les chefs de région dans nos communautés et de les persuader de travailler exclusivement dans l’intérêt du gouvernement ou d’une société de promotion plutôt que dans celui de la communauté qu’ils représentent. Et ce en se servant de pots-de-vin, en leur offrant des emplois et en élaborant d’autres stratégies.

A chaque saison, je m'inquiète de notre (mauvaise) récolte; nous n’avons plus assez de terres agricoles depuis que l'entreprise s’est installée dans notre communauté. C'est vrai, on a pris nos terres sans notre consentement préalable, libre et éclairé. Ce droit oblige toute entreprise ou gouvernement d'informer, de consulter et d'écouter les peuples autochtones avant d'exploiter leurs terres. Agissons donc pour responsabiliser cette entreprise.

Dès la naissance, tout être humain a des droits inaliénables et en tant que peuple autochtone, nous avons le droit au consentement libre, préalable et éclairé. Ce droit vaut pour tout le monde quel que soit le pays d'ou vous venez, et il doit être appliqué des lors qu'un gouvernement tente d’exploiter les ressources naturelles dans nos communautés. Et ce particulièrement quand ces projets risquent de provoquer des changements nuisibles à nos terres.

Le droit au consentement libre, préalable et éclairé signifie que les gouvernements doivent informer les communautés autochtones des projets de développement dans leurs territoires, et écouter leurs opinions avant de commencer aucun projet.

Per le Persone Indigene, il diritto ad un consenso libero,
precedente, ed informato è un diritto fondamentale,
intrinseco, e inalienabile. Questo significa che è un elemento
essenziale e necessario di progetti in via di sviluppo che
influenzano la nostra gente e non ci può essere negato.
Secondo la legge internazionale, un consenso libero,
precedente, ed informato assicura che le comunità Indigene
decidano liberamente su progetti che possono beneficiare
noi e le generazioni future, in conformità con la nostra cultura,

Come persone indigene noi abbiamo il diritto di decidere
sui cambiamenti che possono essere attuati sulle nostre
terre, come stipulato nella Dichiarazione delle Nazioni Unite
sui Diritti delle Persone Indigene così come nella Convenzione
169 della Organizzazione Internazionale del Lavoro e altre
misure internazionali che riconoscono il diritto ad un consenso
libero, precedente, ed informato. Queste misure dichiarano i
diritti delle Persone Indigene e obbligano gli stati a rispettare
questo diritto.

Nessun cambiamento può essere effettuato sulla nostra terra
prima di applicare l’Articolo 32 della Dichiarazione delle
Nazioni Unite sui diritti delle Persone Indigene che afferma
che gli stati dovono ottenere un consenso libero precedente
ed informato prima di approvare qualsiasi progetto di sviluppo
che interessi le terre e le risorse delle Persone Indigene,
“specialmente riguardo lo sviluppo, l’uso, o lo sfruttamento
di minerali, acqua, o altre risorse.”

Come persone indigene noi abbiamo il diritto di vivere in
comunità sicure e quando cambiamenti sono attuati nelle
nostre terre dovremmo riferirci all’Articolo 29 della
Dichiarazione delle Nazioni Unite sui Diritti delle Persone
Indigene: Questo articolo afferma che le Persone Indigene
devono dare il loro consenso libero, precedente, ed informato
prima che materiali pericolosi possano essere immagazzinati
o eliminati sulla loro terra.

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